dimanche 29 septembre 2013

PARIS : HALLE ST PIERRE - ATELIERS DE CURIOSITES


Samedi 12 octobre 2013 de 15 à 17 heures
 
Etienne Cornevin
présentera le dernier n° de la revue Ligeia, ainsi qu’un film consacré à 8 artistes-poètes
et poètes-artistes vivant en Slovaquie :
 
Rudolf Fila, Otis Laubert, Daniel Fischer,
Klára & Milan Bočkay, Igor Minárik & Eva Mináriková, Albert Marenčin
(en présence des réalisateurs, Alain & Wasthie Comte)

Halle Saint Pierre – Auditorium (entrée libre)Réservation conseillée : 01 42 58 72 89
 
 
Halle Saint Pierre
2, rue Ronsard – 75018 Paris
Tél. : 33 (0) 1 42 58 72 89


 
 
Sous le titre Ateliers de curiosité (en ex-Tchécoslovaquie), et. c. a conçu un « dossier » de 220 pages, très richement illustré. Il s’agit dans cet opus, de faire découvrir des artistes ayant œuvré pendant le totalitarisme soviétique en ex-Tchécoslovaquie, et de contribuer ainsi à réparer une injustice de l’histoire de l’art moderne et contemporain, qui les ignore.
 
«  Ceux qui s’intéressent aux prolongements contemporains du surréalisme, à l’art visionnaire, aux résurrections d’une peinture résurrectionnelle, aux alliages paradoxaux du majeur et du mineur, du sublime et du familier, du très sensé et du passablement fou (ou inversement), aux oubliés de l’histoire de l’art, aux curiosités qui sont bien plus que des curiosités, aux ateliers où se réinvente l’émerveillement du monde, à l’âme slave considérée plus particulièrement dans ses manifestations slovaques, moraves ou tchèques, aux voyages au centre de l’Europe ou, plus généralement, aux mondes perdus dans lesquels vivent des monstres plus réels, humains et accueillants que les tyrannosaures de spielbergienne synthèse, trouveront de quoi apaiser et réveiller ces faims excentriques en lisant et regardant le dernier n° de LIGEIA. »
Etienne Cornevin
 
 
 
DOSSIER : ATELIERS DE CURIOSITÉ
SOMMAIRE (extraits)
 
Etienne Cornevin : Introduction latérale aux nouvelles merveilles d’artistes alicéens
Albert Marenčin : L’invention du pata-surréalisme
Rudolf Fila : Peintre essayiste I et Peintre essayiste II
Rudolf Fila : Aphorismes
Otis Laubert : De la brocante considérée comme un des beaux-arts
Mäk Sorgsky : Portrait de l’artiste en chien truffier
Klára & Milan Bočkay : La nostalgique futuriste & le faussaire platonicien
Peter Zajac : [le Biedermeier baroquisé de Klára Bočkayová]
Rudolf Fila : [La radicalité sans bruit de Milan Bočkay]
Hermann Krankwein : Plus moins vite ! Moins plus vite ! 
Igor Minárik & Eva Cisárová-Mináriková :Le grand jeu des mondes parallèles & la tapisserie à voyager dans le temps
Rudolf Fila : [l'atomisme cosmique d'Igor Minárik]
Peter Zajac : [Les tapisserhybrides d'Eva Mináriková]
Étienne Cornevin : Chaosmos
Daniel Fischer : Peindre pour rendre visible
Hermann Krankwein : Hommage à la folie du courage
Rudolf Fila : Tentative de portrait d’une personnalité : Josef  Váchal
Etienne Cornevin : Du bizarre un démon et la splendeur des antélivres
Rudolf Fila : Celui qui harmonise les éléments : Jiří Kolář
Rudolf Fila : Tout ce qui se cache sous le nom de Ladislav Novák de Třebič
Jan Švankmajer : Les derniers gardiens de phare
Jan Švankmajer : Le toucher et la vue
Hermann Krankwein : L’imagination au pouvoir
Mäk Sorgsky : Non tableaux d’une exposition (František Skála)
Hermann Krankwein : Celle qui fantastique (Xenia Hoffmeister)



Ligeia, dossiers sur l’art est une revue d’art fondée en avril 1988 par Giovanni Lista, qui en 2009 continue de l’éditer et de la diriger.

Dans l’éditorial du premier numéro, Giovanni Lista écrivait : « Repenser la modernité multiple et contradictoire de notre présent, réaffirmer le sens de notre passé en termes d’histoire, interroger à nouveau les mots et les images de nos origines, telle est la tâche qu’il faudra donner à notre réflexion commune. Il m’a semblé que rien ne saurait mieux emblématiser le contenu de ce programme que l’image mythique de la sirène ». Le nom de la revue se réclame en effet de la sirène grecque Ligeia dont le mythe, cité par Platon, Aristote et Virgile, a été illustré ou évoqué par de nombreux poètes et écrivains à travers les siècles, de Lycophron de Chalcis à Fernando Pessoa, d’Edgar Allan Poe à Tomasi di Lampedusa. En se référant à ce mythe, Giovanni Lista affirmait : « En grec Ligeia veut dire ‘celle qui a la voix claire’. Qu’elle traite des tendances de l’art actuel, ou qu’elle soulève des débats de société à travers l’art et son histoire, c’est d’abord à cet engagement de clarté que la revue répondra ».
 

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