samedi 24 août 2013

Picabia, pionnier de l’art moderne au musée Pierre André Benoit à Alès



Du 12 juillet au 27 octobre 2013.

Musée Bibliothèque Pierre André Benoit

Rue de Brouzen - Pôle culturel de Rochebelle - 30100 - Alès
Tél. : +33466869869
Fax. : +33466869869



 
FRANCIS PICABIA-1923 AUTOPORTRAIT





Le musée-bibliothèque Pierre André Benoit rend hommage à Francis Picabia, soixante an après sa disparition.

Au-delà de cet anniversaire, la présentation d’une telle exposition au musée d’Alès trouve sa légitimité dans les liens d’amitié qui unissait Picabia et  Pierre André Benoit et dans le fond important des œuvres de cet artiste conservé par le musée (probablement la troisième collection française).
 
L’exposition présente une centaine d’œuvres dont une quarantaine issue du fonds Picabia du musée PAB. Les prêteurs sont le Centre Pompidou, la Bibliothèque Kandinsky, le Musée d’art moderne de la ville de Paris, le Centre national des arts plastiques, la Bibliothèque nationale de France, le comité Picabia et la Galerie Haas de Zurich.
 
Carole Hyza, conservateur des musées d’Alès et commissaire de l’exposition présente ainsi son projet :
 
« Bon nombre d’artistes d’aujourd’hui se réclament de Picabia, affirmant qu’il est le père spirituel de leur pratique personnelle. Ses contemporains ont aussi salué en leur temps son génie créateur (comme Apollinaire, Tzara ou Breton). En somme, l’histoire des avant-gardes européennes ne peut s’écrire sans mentionner le nom de Picabia.
Le musée Pierre André Benoit commémore cet été l’anniversaire de sa mort en présentant les grandes périodes artistiques de l’artiste. Après des toiles et des dessins de facture impressionniste, les visiteurs pourront découvrir ses recherches dadaïstes avant d’admirer ses aquarelles et dessins appartenant à la période des Transparences dans les années 1930. Pendant la Seconde Guerre mondiale, Picabia peint de nombreux nus féminins en s’inspirant de revues contemporaines. La dernière période, l’abstraction, est particulièrement riche grâce au fonds du musée PAB et à des prêts de grand d’intérêt que nous faisons dialoguer. Certaines peintures du fonds du musée PAB ont été restaurées pour l’occasion au Centre de restauration et de recherche des musées de France à Versailles. Elles retrouvent ainsi leur splendeur tout en révélant les dessins sous-jacents et certains points techniques essentiels, comme l’utilisation de Ripolin pour les effets de matière. Les analyses techniques effectuées à Paris et à l’Art Institute de Chicago nous apportent beaucoup quant à notre connaissance de ces oeuvres.
Au second étage, les bibliothèques et vitrines conçues par PAB accueillent les revues et ouvrages les plus marquants de la vie de Francis Picabia. En effet, cet artiste n’était pas seulement peintre, mais il était aussi poète et auteur de romans. Il a notamment utilisé l’écriture automatique avant les expériences surréalistes. En art comme en littérature, Picabia l’insatiable découvreur, a fait beaucoup de trouvailles sans pour autant en revendiquer la paternité. Il est une énigme de l’histoire de l’art. Artiste possédant plusieurs facettes, il a refusé toutes les étiquettes. Anti-conformiste, son goût du sacrilège en a fait un artiste inclassable et insaisissable. »
 
Extrait du dossier de presse.



 

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