samedi 17 août 2013

MELVIN SOKOLSKY (NE EN 1933)






Avec ses compositions surréalistes – ses fameux mannequins lévitant sur la Seine –, il a révolutionné la photographie de mode dans les années 60.




 

 
MELVIN SOKOLSKY-AUTOPORTRAIT
 
 
 
La période comprise entre 1955 et 1970 constitue avec le recul, l’âge d’or de la culture photographique américaine, grâce à un grand nombre de publications de qualité qui offrirent un champ d’expression très important à de nombreux photographes de talent, artistes et designers. Au sommet de cette pyramide d’exception se situe un monument : le Harper’s Bazaar.

C’est dans ce riche contexte que Melvin Sokolsky va s’imposer et imprimer son style qui malgré la fulgurance de sa carrière photographique – de 1959 à 1969 – reste une référence aujourd’hui.
C’est le temps du changement au sein même du magazine : le légendaire Alexey Brodovitch, Directeur Artistique du journal depuis 1934, « l’œil du siècle » pour de nombreux photographes dont il fût le mentor, cède la place à une autre légende en devenir, Henry Wolf, en charge d’apporter un renouveau visuel au magazine.
Melvin Sokolsky a seulement vingt et un ans quand il est appelé, en 1959, à rejoindre l’équipe du Harper’s. A son arrivée, l’équipe est constituée par des artistes comme Richard Avedon, Lillian Bassman Saul Leiter… Melvin va d’emblée imposer un style nouveau.

Son travail est marqué par son esprit fantasque et inventif, influencé par le surréalisme, les jeux de perspectives et de proportions. Son inspiration se nourrit directement des maîtres de la peinture : Van Eyck, Van der Weyden et Velasquez pour les ambiances intérieures & l’intégration d’autoportraits dans la composition, ou de Balthus qui lui enseignera l’importance de la pose et de la gestuelle de ses modèles.

Durant environ dix ans, Sokolsky collabore avec les magazines les plus prestigieux : Esquire, McCall's, Newsweek, The New York Times Magazine & Show. En parallèle, il se tourne vers la publicité, réalise de nombreux portraits de célébrités où il peut exprimer encore plus librement sa créativité en un style de plus en plus narratif qui présage de son futur passage à la caméra.



http://www.telerama.fr/scenes/bon-pied-bon-il-le-photographe-melvin-sokolsky,29243.php




 
 
 


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