samedi 3 août 2013

JE NE VOIS PAS...MARCEL FOURRIER

Comme pour Jean Caupenne, pas de photo de Fourrier si ce n'est celle qui encadre le tableau de Magritte.
 
 
 
Avocat et rédacteur à L’Humanité. Animateur de la revue Clarté avec H. Barbusse, il est exclu du PCF en 1928, co-signe la lettre ouverte à Barbusse, collabore à Contre le courant, participe au 15° rayon avec G. Davoust et au "groupe de la banlieue ouest", est un des membres fondateurs de l’Union communiste en 1933 et  rejoint la SFIO en 1934. Il participe à la Gauche révolutionnaire, devient membre de la C.E. parisienne, signe la motion de la GR au congrès SFIO de 1936 et devient en janvier 1937 suppléant pivertiste au Comité directeur.
Membre du Comité d’Action socialiste pour l’Espagne (CASPE), du Comité pour la Révolution espagnole, de l’éphémère Bureau de Défense des peuples coloniaux (1939, en liaison avec Solidarité internationale antifasciste) avec A. Ferrat et R. Louzon.
Il s’éloigne de Pivert et rejoint la revue Que Faire? de Ferrat.
Avec son vieux compagnon P. Rimbert il lance à Paris en janvier 1941 le mensuel clandestin Notre révolution (qui changera ensuite de nom pour dérouter la police: Nos combats, puis Libertés, en tout 43 numéros).
Rédacteur-en-chef à Franc Tireur (1944-1948) et rédacteur-en-chef au premier Libération (1948-1964). Membre de l’équipe de la nouvelle Bataille socialiste hebdomadaire (1947) qui défend les grèves, il est exclu de la SFIO en janvier 1948, fonde le premier PSU, partisan de l’unité d’action avec le PCF contre la stratégie de la Troisième Force. Il est victime d’un accident de la route avec sa femme, et le Comité central du PCF publie les condoléances dans l‘Humanité.

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