samedi 3 août 2013

JE NE VOIS PAS...ANDRE THIRION

 
ANDRE THIRION
 
 
 
André Thirion (Baccarat, 1907 - Levallois-Perret, 2001) est un écrivain français, membre du groupe des surréalistes, théoricien et militant politique.
 
Après avoir été syndicaliste puis communiste (il adhère au parti en 1925), ses convictions politiques et son tempérament rebelle l'entraînent dans l'aventure surréaliste en 1928. Il collabore ainsi activement à la revue le Surréalisme au service de la révolution, se bat pour le film de Buñuel l'Age d'or (1930), signe des manifestes tels que «Ne visitez pas l'Exposition coloniale» (1931) ou s'engage contre Aragon lorsque ce dernier veut quitter le surréalisme au profit du communisme, en 1932.
 
Les années 30 le voient s'éloigner du parti et il rejoint durant la guerre la résistance gaulliste, avant de deve nir député du XXe arrondissement de Paris sous l'étiquette RPF. Son principal ouvrage, une autobiographie, Révolutionnaires sans révolution (paru en 1972 et disponible en poche chez Babel), retrace cette période et constitue, par ses portraits sans concession, un document précieux sur le groupe surréaliste. Il continue ce travail de mémorialiste mordant avec Béatrice (1975), qui raconte le passage de la IVe à la Ve République sous forme de mélodrame, ou Révisions déchirantes (1987), qui assure la défense de Breton et assassine à nouveau Aragon.
 
Mais Thirion est aussi connu pour un des romans politico-érotiques qui firent les beaux jours de la contre-culture: le Grand ordinaire, sa première fiction, écrite en 1943 et qui trouva son public en 1970 aux éditions Losfeld.
Le dernier ouvrage de c
et écrivain discret, en 1993, reprenait les mêmes ingrédients «inconvenants» en mettant oedipe au bordel.

1 commentaire:

  1. les photomatons qui illustrent cet article représente Georges Sadoul et non André Thirion, merci de corriger.

    RépondreSupprimer