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samedi 7 février 2015

PABLO PICASSO (1881-1973) V

 
 
 
Pablo Picasso-1896 Autoportrait aux cheveux courts
 

 
Pablo Picasso-1896 Autoportrait en gentilhomme du XVIIIe siecle
 
 

 
Pablo Picasso-1896 Courses de taureaux
 
 

 
Pablo Picasso-1896 L'ENFANT DE COEUR
 
 

 
Pablo Picasso-1896 L'ENFANT ET SA POUPEE
 
 

 
Pablo Picasso-1896 La madre del artista
 
 
 
 

lundi 8 décembre 2014

FLORENCE HENRI AU JEU DE PAUME - PARIS

Florence Henri
Miroir des avant-gardes, 1927-1940
du 24 février
au 17 mai 2015
Paris
 
 
 
 
FLORENCE HENRI-1928 Autoportrait
 
 
 
Florence Henri (New York, 1893-Compiègne, 1982), artiste protéiforme, est d’abord connue pour sa peinture, avant de se faire une place incontestable dans le domaine de la photographie des avant-gardes entre la fin des années 1920 et le début des années 1940. Après avoir vécu en Silésie, à Munich, Vienne, Rome et surtout Berlin, elle se fixe définitivement à Paris au milieu des années 1920, où elle se consacre pleinement à la photographie. Ce médium lui permet d’expérimenter de nouvelles relations à l’espace, notamment par l’introduction de miroirs et autres objets dans ses compositions.

Le Jeu de Paume présente un vaste panorama de la production photographique de Florence Henri, développée entre 1927 et 1940, qui comprend aussi bien ses autoportraits, compositions abstraites, portraits d’artistes, nus, photomontages, photocollages, que des photographies documentaires prises à Rome, à Paris et en Bretagne. L’exposition est constituée principalement de tirages d’époque ainsi que de quelques documents et publications.

Dans sa jeunesse, Florence Henri étudie la musique et la peinture en Angleterre et en Allemagne. En 1919, étudiante à l’Académie des Beaux-Arts de Berlin, elle rencontre l’écrivain et historien Carl Einstein et se lie d’amitié avec plusieurs représentants de l’art d’avant-garde, entre autres Hans Arp, Adrian Ludwig Richter, John Heartfield et Lázló Moholy-Nagy. Elle suit des cours au Bauhaus de Weimar auprès de Paul Klee et Vassily Kandinsky. En 1924, elle s’installe à Paris où elle fréquente l’Académie de Montparnasse, dirigée par André Lothe, puis l’Académie moderne fondée par Fernand Léger et Amédée Ozenfant. En 1927, après une visite au Bauhaus de Dessau, elle abandonne la peinture pour la photographie. C’est à cette époque qu’elle réalise ses fameux autoportraits au miroir et ses compositions de natures mortes, issues de ses premiers pas dans la recherche spatiale qu’elle mènera à travers la photographie.

Entre la fin des années 1920 et le début des années 1930, ont lieu en Allemagne trois expositions mythiques dans l’histoire de la photographie européenne qui permettent de rendre compte de l’essor des nouveaux concepts en photographie et de la rupture avec la tradition : « Fotografie der Gegenwart », au Museum Folkwang à Essen, en 1929, « Film und Foto » (« Fifo »), organisée la même année par le Deutscher Werkbund à Stuttgart – cette exposition est le point culminant du mouvement de la Nouvelle Vision (Das Neues Sehen) promu, entre autres, par László Moholy-Nagy –, et « Das Lichtbild » à Munich, en 1931, qui, quant à elle, consacre le triomphe de la Nouvelle Objectivité (Die Neue Sachlichkeit), représentée par Albert Renger-Patzsch.

Invitée à montrer un nombre important de tirages dans ces trois expositions, Florence Henri se voit ainsi reconnue pour sa production photographique au cours de cette période fondamentale où l’outil photographique servit à libérer la vision de l’homme et l’ouvrit à de nouvelles expériences.
Le studio que Florence Henri ouvre à Paris en 1929, rivalise avec celui de Man Ray. Elle y donne des cours de photographie que fréquentent, entre autres, Lisette Model et Gisèle Freund. En dépit de la place centrale qu’occupe son œuvre dans le milieu photographique de l’avant-garde de la fin des années 1920 et de sa renommée comme portraitiste à Paris, et bien qu’elle ait publié ses photographies dans de nombreuses revues illustrées de l’époque – Arts et Métiers, Lilliput, etc. –, l’œuvre de Florence Henri demeure largement méconnue.
Ce commentaire de László Moholy-Nagy illustre très clairement la position de Florence Henri : « avec les photographies de Florence Henri, la pratique de la photographie aborde une nouvelle phase d’une toute autre ampleur que ce qu’il aurait été possible d’imaginer jusque ici. Au-delà de la composition documentaire, précise, exacte, des photographies définies à l’extrême, la recherche de l’effet de lumière est abordée non seulement dans les photogrammes abstraits, mais aussi dans les photographies de sujets concrets. Toute la problématique de la peinture manuelle est assumée dans le travail photographique et, à l’évidence, se trouve considérablement élargie par le nouvel instrument optique. En particulier les images réfléchies et les rapports spatiaux, les superpositions et les intersections qui sont explorés dans une perspective et avec un point de vue inédits. »
 
Commissaire : Cristina Zelich, commissaire indépendante

Exposition réalisée par le Jeu de Paume, avec l'aimable collaboration de l'Archive Florence Henri, Gênes
 
 
 
 
 
 

 
FLORENCE HENRI-1934 Line Viala
 
 
 


 

dimanche 22 décembre 2013

MAX ERNST III

 
 
 
MAX ERNST-1920  La Santé par le sport. Collage
 
 

 
MAX ERNST-1920  Le Punching Ball de l'immortalité de Buonarroti, collage
 
 

 
Max Ernst–1920
 
 

 
Max Ernst–1920  Manifeste W 5 (Weststupidien 5) III
 
 
 
 
Max Ernst–1920 Au-dessus des nuages, marche la Minuit. Au-dessus de la Minuit, plane l'oiseau invisible du jour. Un peu plus haut que l'oiseau, l'éther pousse et les toîts flottent
 
 
 
 
 
 
 
 
 

dimanche 22 septembre 2013

SALVADOR DALI (1904-1989) IV

 
 
 
SALVADOR DALI 1920 21-AUTOPORTRAIT AU COU DE RAPHAEL
 
 
"Peut-être un jour serai-je considéré comme le Raphaël du XXe siècle" affirmait Dali
 
 
 
 

mardi 17 septembre 2013

PABLO PICASSO (1881-1973) I

 
 
 
Pablo Picasso-1889 PICADOR
 
un des premiers tableaux connus de Picasso qui a alors huit ans
 
 

 
Pablo Picasso-années 1890
 
 

 
Pablo Picasso-années 1890
 
 

 
Pablo Picasso-fin des années 1890 Autoportraits et études
 
Un des premiers autoportraits de Picasso vers la fin des années 1890
 
 

 
Pablo Picasso-années 1890
 
 

 
Pablo Picasso-fin des années 1890 Corrida et Pigeons
 
 
 
 

lundi 9 septembre 2013

ARSHILE GORKY (1904-1948) IIi

 
 
 
ARSHILE GORKY-1926 Autoportrait
 
 

 
ARSHILE GORKY-1926 LA MERE DE L'ARTISTE
 
 

mardi 27 août 2013

ERWIN BLUMENFELD (1897-1969)


 
 
AUTOPORTRAIT 1932
 
 

 
AUTOPORTRAIT 1945
 
 

 
AUTOPORTRAIT 1950
 
 
Erwin Blumenfeld (26 janvier 1897 à Berlin - 4 juillet 1969 à Rome) est un photographe américain d'origine allemande.
 
Après avoir participé au mouvement Dada sous le pseudonyme de Jan Bloomfield, il commence une carrière dans la photographie professionnelle aux Pays-Bas au début des années 1930 ; il émigre en France en 1936 où il commence à travailler pour Verve et Vogue France, embauché par Michel de Brunhoff sur les conseils de Cecil Beaton  ; interné dans un camp, en France, en 1940 à cause de son origine allemande, il parvient à s'enfuir avec sa famille aux É.-U. en 1941.

Blumenfeld devient célèbre pour ses photographies de mode des années 1940 et 1950, notamment pour les magazines américains Vogue et Harper's Bazaar.

Dans son atelier du 9, rue Delambre, à Paris, il mène parallèlement une activité de portraitiste – Georges Rouault, Matisse, Carmen, le modèle du Baiser de Rodin –, et de photographe publicitaire, tout en continuant un travail personnel, sur le nu notamment. En 1937, il décroche sa première couverture dans Votre Beauté et ses photographies sont publiées dans Verve. Il expose à la galerie Billiet à Paris et participe à l'exposition collective Photography, 1839-1937 au Museum of Modern Art de New York.

En 1938, il obtient sa première publication dans Vogue France grâce à son ami Cecil Beaton, avant de couvrir les collections parisiennes pour Carmel Snow du Harper's Bazaar. En 1939, Blumenfeld est interné en tant qu'Allemand dans le camp de Montbard-Marmagne.

Il fuit la France pour New York en 1941. Il y partage un studio avec Martin Munkacsi, avant d'ouvrir son propre atelier au 222 Central Park South, en 1943. Il reprend sa collaboration avec Harper's Bazaar (1941-1944), puis avec Vogue (1944-1955), pour lesquels il réalise de nombreuses couvertures. Ses photographies paraîtront aussi dans Look, Life, Coronet, Cosmopolitan

Solarisation, combinaison d'images positives et négatives, photomontage, « sandwich » de diapositives couleur, fragmentation opérée au moyen de miroirs, séchage du négatif humide au réfrigérateur pour obtenir une cristallisation, etc. Blumenfeld sait mettre à profit ses expérimentations de « dadaïste futuriste » pour la photo de mode.

Du maquillage des modèles qu'il réalise souvent lui-même aux manipulations diverses dans l'obscurité de son laboratoire, il n'hésite jamais à jouer avec les couleurs qu'il sature, décompose, filtre, colle ton sur ton…
What Looks New (Vogue, 1947), sa très cubiste fragmentation d'un visage à plusieurs bouches pour un rouge à lèvres, Œil de biche (Vogue, 1950) où il recadre l'une de ses photos en noir et blanc sur l'œil gauche, la bouche et le grain de beauté étant rehaussés de couleur.
Ou encore ce mannequin en béret et manteau rouges sur fond rouge (Vogue, 1954). Sa vertigineuse photographie du mannequin Lisa Fonssagrives sur la tour Eiffel (Vogue, 1939) restera notable.

En 1955, il commence son autobiographie, Jadis et Daguerre, qu'il terminera l'année de sa mort, qui survient en 1969 à Rome.

samedi 24 août 2013

Picabia, pionnier de l’art moderne au musée Pierre André Benoit à Alès



Du 12 juillet au 27 octobre 2013.

Musée Bibliothèque Pierre André Benoit

Rue de Brouzen - Pôle culturel de Rochebelle - 30100 - Alès
Tél. : +33466869869
Fax. : +33466869869



 
FRANCIS PICABIA-1923 AUTOPORTRAIT





Le musée-bibliothèque Pierre André Benoit rend hommage à Francis Picabia, soixante an après sa disparition.

Au-delà de cet anniversaire, la présentation d’une telle exposition au musée d’Alès trouve sa légitimité dans les liens d’amitié qui unissait Picabia et  Pierre André Benoit et dans le fond important des œuvres de cet artiste conservé par le musée (probablement la troisième collection française).
 
L’exposition présente une centaine d’œuvres dont une quarantaine issue du fonds Picabia du musée PAB. Les prêteurs sont le Centre Pompidou, la Bibliothèque Kandinsky, le Musée d’art moderne de la ville de Paris, le Centre national des arts plastiques, la Bibliothèque nationale de France, le comité Picabia et la Galerie Haas de Zurich.
 
Carole Hyza, conservateur des musées d’Alès et commissaire de l’exposition présente ainsi son projet :
 
« Bon nombre d’artistes d’aujourd’hui se réclament de Picabia, affirmant qu’il est le père spirituel de leur pratique personnelle. Ses contemporains ont aussi salué en leur temps son génie créateur (comme Apollinaire, Tzara ou Breton). En somme, l’histoire des avant-gardes européennes ne peut s’écrire sans mentionner le nom de Picabia.
Le musée Pierre André Benoit commémore cet été l’anniversaire de sa mort en présentant les grandes périodes artistiques de l’artiste. Après des toiles et des dessins de facture impressionniste, les visiteurs pourront découvrir ses recherches dadaïstes avant d’admirer ses aquarelles et dessins appartenant à la période des Transparences dans les années 1930. Pendant la Seconde Guerre mondiale, Picabia peint de nombreux nus féminins en s’inspirant de revues contemporaines. La dernière période, l’abstraction, est particulièrement riche grâce au fonds du musée PAB et à des prêts de grand d’intérêt que nous faisons dialoguer. Certaines peintures du fonds du musée PAB ont été restaurées pour l’occasion au Centre de restauration et de recherche des musées de France à Versailles. Elles retrouvent ainsi leur splendeur tout en révélant les dessins sous-jacents et certains points techniques essentiels, comme l’utilisation de Ripolin pour les effets de matière. Les analyses techniques effectuées à Paris et à l’Art Institute de Chicago nous apportent beaucoup quant à notre connaissance de ces oeuvres.
Au second étage, les bibliothèques et vitrines conçues par PAB accueillent les revues et ouvrages les plus marquants de la vie de Francis Picabia. En effet, cet artiste n’était pas seulement peintre, mais il était aussi poète et auteur de romans. Il a notamment utilisé l’écriture automatique avant les expériences surréalistes. En art comme en littérature, Picabia l’insatiable découvreur, a fait beaucoup de trouvailles sans pour autant en revendiquer la paternité. Il est une énigme de l’histoire de l’art. Artiste possédant plusieurs facettes, il a refusé toutes les étiquettes. Anti-conformiste, son goût du sacrilège en a fait un artiste inclassable et insaisissable. »
 
Extrait du dossier de presse.



 

samedi 17 août 2013

MELVIN SOKOLSKY (NE EN 1933)






Avec ses compositions surréalistes – ses fameux mannequins lévitant sur la Seine –, il a révolutionné la photographie de mode dans les années 60.




 

 
MELVIN SOKOLSKY-AUTOPORTRAIT
 
 
 
La période comprise entre 1955 et 1970 constitue avec le recul, l’âge d’or de la culture photographique américaine, grâce à un grand nombre de publications de qualité qui offrirent un champ d’expression très important à de nombreux photographes de talent, artistes et designers. Au sommet de cette pyramide d’exception se situe un monument : le Harper’s Bazaar.

C’est dans ce riche contexte que Melvin Sokolsky va s’imposer et imprimer son style qui malgré la fulgurance de sa carrière photographique – de 1959 à 1969 – reste une référence aujourd’hui.
C’est le temps du changement au sein même du magazine : le légendaire Alexey Brodovitch, Directeur Artistique du journal depuis 1934, « l’œil du siècle » pour de nombreux photographes dont il fût le mentor, cède la place à une autre légende en devenir, Henry Wolf, en charge d’apporter un renouveau visuel au magazine.
Melvin Sokolsky a seulement vingt et un ans quand il est appelé, en 1959, à rejoindre l’équipe du Harper’s. A son arrivée, l’équipe est constituée par des artistes comme Richard Avedon, Lillian Bassman Saul Leiter… Melvin va d’emblée imposer un style nouveau.

Son travail est marqué par son esprit fantasque et inventif, influencé par le surréalisme, les jeux de perspectives et de proportions. Son inspiration se nourrit directement des maîtres de la peinture : Van Eyck, Van der Weyden et Velasquez pour les ambiances intérieures & l’intégration d’autoportraits dans la composition, ou de Balthus qui lui enseignera l’importance de la pose et de la gestuelle de ses modèles.

Durant environ dix ans, Sokolsky collabore avec les magazines les plus prestigieux : Esquire, McCall's, Newsweek, The New York Times Magazine & Show. En parallèle, il se tourne vers la publicité, réalise de nombreux portraits de célébrités où il peut exprimer encore plus librement sa créativité en un style de plus en plus narratif qui présage de son futur passage à la caméra.



http://www.telerama.fr/scenes/bon-pied-bon-il-le-photographe-melvin-sokolsky,29243.php




 
 
 


GERTRUDE ABERCROMBIE (1909-1977) II

 
 
 
 
 
GERTRUDE ABERCROMBIE-1938 AUTOPORTRAIT
 
 
 
 

vendredi 16 août 2013

ARSHILE GORKY (1904-1948) II

 
 
 
ARSHILE GORKY-1926 27 DEUX ETUDES POUR LE PORTRAIT DE L'ARTISTE ET DE SA MERE
 
 
 
 
ASHILE GORKY-vers 1926 36  L'ARTISTE ET SA MERE
 
 

 
ASHILE GORKY-vers 1926 42  L'ARTISTE ET SA MERE
 
 
 
 

DOROTHEA TANNING (1910-2012) II

 
 
 
DOROTHEA TANNING-1942 Birthday
 
Devant une enfilade de portes ouvertes, D. Tanning se tient la poitrine nue, mais pourtant elle est imperturbable et son regard franc vers le spectateur nous laisse à supposer qu'elle est consciente de son pouvoir sur nous.
Ses vêtements nous envoient également un double message : le chemisier de satin pourpre et dentelles qui apporte un effet d'opulence, la jupe de facture plus grossière est constituée de racines sur sa partie arrière comme pour souligner la nature enchanteresse de la femme.
Le coté magique du tableau est renforcé par la présence de l'animal fantastique au pied de la femme et qui semble prêt à accompagner sa maitresse dans l'aventure qui se situe au-delà de l'enfilade des portes ouvertes.

jeudi 15 août 2013

LEONORA CARRINGTON (1917-2011) II

 
 
 
Leonora Carrington-1938 Autoportrait
 
L'animal totem de Leonora Carrington et celui que l'on rencontre le plus fréquemment dans ses œuvres est Le cheval blanc.
Elle s'identifie fortement aux animaux et les utilisera souvent dans ses tableaux tout au long de sa carrière.
Son travail évoque un monde alternatif d'harmonie ou les humains, les animaux, les plantes et les objets inanimés se côtoient sur un pied d'égalité.

FRIDA KAHLO (1907-1954) V

 
 
 
Frida Kahlo-1926 AUTOPORTRAIT A LA ROBE DE VELOURS
 
Frida peint ce premier tableau pour son fiancé Alejandro Gómez Arias qui l'avait quittée.
 
Dans son ouvrage Frida Kahlo La beauté terrible, Gérard de Cortanze nous explique le contexte dans lequel le tableau Autoportrait à la robe de velours a été réalisé:
 
« En réalité, le premier autoportrait véritable date de la fin de l’été 1926, époque à laquelle elle a le sentiment d’avoir perdu à jamais l’être qu’elle aime le plus au monde : Alex. Cette petite huile sur toile, de 78,7*58,4 cm intitulée Autoportrait à la robe de velours, est comme un cadeau d’adieu offert au fiancé afin qu’il ne l’oublie jamais : Frida y porte une robe de velours au décolleté profond, ce qui constitue pour une jeune fille mexicaine de dix-neuf ans, surtout à cette époque, une tenue des plus osées.
Le don est précédé d’une lettre :
« D’accord, j’ai dit des tas de « je t’aime », j’ai eu des rendez-vous et j’en ai embrassé certains, mais dans le fond, je n’ai aimé que toi. […] Le portrait sera chez toi dans quelques jours. Excuse-moi de te le donner sans cadre. Je te supplie de ne pas l’accrocher trop haut, pour que tu puisses le regarder comme si c’était moi… ».
Frida Kahlo fera suivre cet autoportrait initial de quelque cinquante-cinq autres – soit presque un tiers de son œuvre. »

 
 

 
Frida Kahlo-1927 Frida in Coyoacan
 
Coyoacán est un quartier bourgeois du sud de Mexico ou est née Frida et ou est située la Casa Azul.
 
 
 
 
 
 

samedi 10 août 2013

GUY BOURDIN (1928-1991)



LE SURREALISTE DE LA MODE...


 Guy Bourdin, né le 2 décembre 1928 à Paris et mort le 29 mars 1991 à Paris, est un photographe français de mode et de publicité.

Guy Bourdin sera formé à la photographie durant son service militaire, passé dans l'armée de l'air à Dakar, Sénégal (1948–1949). En 1950, retourné à la vie civile, il expose des dessins et des peintures dans une galerie parisienne. En 1951, Il rencontre le peintre et photographe Man Ray après plusieurs tentatives.

En 1952, il propose sa première exposition de photographies rue de Seine à Paris, le catalogue est préfacé par Man Ray.

Ses campagnes publicitaires pour Charles Jourdan, de 1967 à 1981, l'ont fait connaître du grand-public.



 
Guy Bourdin–Autoportrait 1954



 
GUY BOURDIN-AUTOPORTRAIT POUR VOGUE 1965