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samedi 17 août 2013

FELIX LABISSE (1905-1982)



« On est surréaliste comme on est nègre, il n'y a rien à faire »

Artiste majeur de son époque, au même titre que Magritte, Delvaux ou Dali, Félix Labisse n'a cependant jamais eu la notoriété que son œuvre aurait du lui apporter.

Félix Labisse, né le 9 mars 1905 à Marchiennes et mort le 29 janvier 1982 à Neuilly-sur-Seine, était un peintre surréaliste français que les surréalistes ont, toutefois, refusé de reconnaître comme l'un des leurs. En marge du mouvement d’André Breton, il a été lié en 1947-1948, du fait de son amitié avec Christian Dotremont, à l’aventure du Surréalisme révolutionnaire. Dès le début des années 1940, son œuvre a été reconnue et soutenue par Robert Desnos, Paul Éluard, Philippe Soupault, Jacques Prévert. Patrick Waldberg lui a consacré en 1970 une importante monographie. Parallèlement à sa carrière de peintre, Labisse mena une carrière de décorateur pour le théâtre, la danse, l’opéra


Labisse passe son enfance sur les rives belges de la mer du Nord, son père ayant abandonné la minoterie pour l'armement de pêche. Au cours de cinq années d'études à l'école de pêche d'Ostende, il se lie avec le milieu artistique et littéraire ostendais et décide, à vingt et un ans, de se consacrer à la peinture, encouragé en cela par James Ensor. Il fréquente l'atelier du « maître d'Ostende » pendant quelque temps. Ses premières toiles, comme Les Flamands (1933), Le Grand Carnaval ostendais (1936), s'inspirent de l'univers culturel flamand : paysans grimaçants, cohortes de guerriers, de gnomes, masques en promenade rappellent le monde d'Ensor, et, au-delà, celui de Bosch et de Bruegel l'Ancien. La facture est déjà très lisse, les couleurs flamboyantes.

Son œuvre de maturité, placée sous le signe de la métamorphose, comme la femme nue à la tête de lionne du Bonheur d'être aimée (1943), explore les frontières du fantastique, du rite, de la magie ou de l’érotisme. Ses personnages féminins aux corps lascifs, aux formes lisses et aux couleurs crues, évoluent dans un monde étrange et intemporel.

En 1964-1965, apparaissent les premières femmes bleues qui contribueront à sa célébrité : L’implacable catéchumène (1964), Maria d’Apparecida (1965), « Bain Turquoise »(1968)…



Félix Labisse (1905-1982) : Le monde des métamorphoses d’un surréaliste
la chronique de Lydia Harambourg, correspondant de l’Académie des beaux-arts
L’historienne et critique d’art Lydia Harambourg consacre sa chronique à Felix Labisse, peintre surréaliste parmi les plus originaux et les plus indépendants du XXe siècle. L’occasion de plonger dans l’univers onirique et poétique d’un peintre transcendé par le pouvoir de l’image.
 
 
 


 
FELIX LABISSE EN 1948 PAR BRASSAI
 
 
 
 
 
 
 

mardi 13 août 2013

CAMILLE BRYEN (1907-1977), UN ARTISTE EN MARGE DU SURREALISME II

 
 
 
 
 

 
 
 

 
CAMILLE BRYEN-CERTIFICAT D'ABSENCE 1958
 
Collaboration de Bryen à l'album La Lune en rodage édité par Carlo Lazlo, Editions Panderma  à Bâle en 1958
 
La lune en rodage était un album édité en Suisse et qui a connu trois publications, la première en 1958, la dernière en 1977. Les albums étaient constitués d'œuvres originales conçues spécialement et signées par des artistes contemporains.
 
LA LUNE EN RODAGE I 1958
 
 
 
 
GIANNI BERTINI-BON GRATUIT
PUBLIE DANS LA LUNE EN RODAGE 1958
 
 
Dans le plus pur esprit Dada, Camille Bryen dépose des objets dans les endroits les plus inattendus, affiche des poèmes et images sur les murs. Il est notamment l'auteur du slogan Défense d'interdire, placardé en plusieurs endroits de Paris dans les années 30.
 
 



vendredi 9 août 2013

CAMILLE BRYEN (1907-1977), UN ARTISTE EN MARGE DU SURREALISME

 
 
Camille Bryen est le nom d'artiste de Camille Briand, né à Nantes en 1907 et mort à Paris en 1977, poète, peintre et graveur français de la nouvelle École de Paris, appartenant aux courants de l'abstraction lyrique et du tachisme. 
 
 Attiré par les surréalistes, il publie en 1927 un premier recueil de poèmes, Opopanax puis, en 1932, Expériences, mêlant poèmes, dessins et collages.
Il présente en 1934 sa première exposition personnelle et réalise en 1936 sa première peinture tachiste.
Bryen cosigne le « manifeste dimensioniste » de Charles Sirato, avec entre autres Jean Arp, Marcel Duchamp et Francis Picabia.
 
Avec Raoul Ubac, il dépose des « objets dans les endroits les plus inattendus », affiche « des poèmes et images sur les murs ». Il est notamment l'auteur du slogan Défense d'interdire, placardé en plusieurs endroits de Paris à cette époque, et qui sera repris en 1968 par les insurgés parisiens sous la forme Il est interdit d'interdire.
 
En 1948, Camille Bryen organise la première exposition de l’« abstraction lyrique » à laquelle participent notamment Hans Hartung, Wols, Gérard Schneider et Georges Mathieu.
 
 
 
 
CAMILLE BRYEN-HEPERILE 1951
 
 

 
CAMILLE BRYEN-RACINE 1947
 
 

 
CAMILLE BRYEN-Sans titre, 1947
 
 
 
 

 
Camille Bryen, Charles Sirato et Julien Moreau Paris 1936
 
Charles Sirato (en hongrois : Tamkó Sirató Károly), né le 26 janvier 1905 à Újvidék et mort le 1er janvier 1980 à Budapest, est un poète, philosophe de l'art et traducteur hongrois. Il est le rédacteur du  le Manifeste dimensioniste rédigé et publié à Paris en 1936 qui  résume les idées théoriques, les tâches et les objectifs conceptuels d'une certaine avant-garde ouverte à l'art abstrait géométrique et fut signé par de nombreux artistes internationaux comme Camille Bryen, Kandinsky ou encore Ben Nicholson, Marcel Duchamp et Jean Arp.
 
Né à Saint-Nazaire en 1901, venu très tôt à Nantes qu’il quitta au début des années 30 pour (tenter de) faire une carrière littéraire à Paris, Julien Louis Alfred Moreau a laissé derrière lui deux romans de moeurs, situés à Nantes, deux romans aujourd’hui tombés dans l’oubli, alors qu’ à leur  parution, en 1929 et 1930, " Minuit...Place Graslin! " et " Vingt femmes et un dompteur " drainèrent derrière eux un parfum de scandale. Il aurait participé à la rédaction en 1936 du Manifeste Dimensioniste.