Roland Giguère écrivain, peintre et graveur québécois est né le 4 mai 1929 à Montréal et décédé le 17 août 2003 à Montréal. Il a dessiné l'ancien logo du Parti québécois (PQ), utilisé de 1968 à 2007.
En novembre 2012, le chanteur québécois Thomas Hellman a sorti un livre-disque dans lequel il a mis treize poèmes de Roland Giguère en musique, tirés des recueils L'âge de la parole et Temps et lieux.
Typographe, peintre et poète, il fonde en 1949 les éditions ERTA à Montréal où il poursuit un travail de poète-éditeur à l’avant-garde de son époque.
Dans les années 50, il publie des livres importants comme "les Armées blanches", "le Défaut des ruines est d’avoir des habitants" ; "Adorable femme des neiges".
Il avait signé le manifeste du groupe surréaliste québécois "Prisme d’yeux" animé par Alfred Pellan, avant d’effectuer deux séjours en France entre 1954 et 1963 où il étudie la gravure, fréquente André Breton et le mouvement surréaliste, puis collabore entre autres aux revues Phases, EDDA et BOA.
Après son retour à Montréal, il fait paraître aux éditions de l’Hexagone l’ensemble de sa poésie sous deux titres : l’Age de la parole (1965) et la Main au feu (1973), recueils qui lui valent plusieurs prix littéraires.
Roland Giguère n’a gardé du surréalisme que son "état d’esprit" pour élaborer une oeuvre originale et d’une lumineuse simplicité de ton.
"l’Age de la parole" que nous présentons dans cette première émission s’élève sur la décrépitude d’un monde archaïque la voix libératrice qui bouscule les préjugés, l’ignorance, et qui sait tirer la conscience de sa torpeur.
Dans les années 50, il publie des livres importants comme "les Armées blanches", "le Défaut des ruines est d’avoir des habitants" ; "Adorable femme des neiges".
Il avait signé le manifeste du groupe surréaliste québécois "Prisme d’yeux" animé par Alfred Pellan, avant d’effectuer deux séjours en France entre 1954 et 1963 où il étudie la gravure, fréquente André Breton et le mouvement surréaliste, puis collabore entre autres aux revues Phases, EDDA et BOA.
Après son retour à Montréal, il fait paraître aux éditions de l’Hexagone l’ensemble de sa poésie sous deux titres : l’Age de la parole (1965) et la Main au feu (1973), recueils qui lui valent plusieurs prix littéraires.
Roland Giguère n’a gardé du surréalisme que son "état d’esprit" pour élaborer une oeuvre originale et d’une lumineuse simplicité de ton.
"l’Age de la parole" que nous présentons dans cette première émission s’élève sur la décrépitude d’un monde archaïque la voix libératrice qui bouscule les préjugés, l’ignorance, et qui sait tirer la conscience de sa torpeur.
Lorsque Giguère a fait paraître ses premiers poèmes (1945), le Québec traversait une époque désespérément obscure qui explique le ton dramatique et prémonitoire de certains textes. Giguère ayant adapté l’écriture automatique à son tempérament, use de nombreuses allitérations accordées aux pirouettes verbales chères à la poésie surréaliste. Ces poèmes-prose, ou encore, cette prose poétique, s’articulent, s’organisent, sur un rythme heurté, resserré par la complexité des thèmes, mais enrichi par la simplicité du vocabulaire.
… mille sentiers perdus dans une forêt de plombagine
un crayon qui erre et ne reviendra jamais plus
à sa ligne initiale en bas de la page
comme le fils des mots brisés dans les bruits.
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