André Breton en compagnie de Roberto Matta et Malitte Matta 1966
Les brouilles ne durent pas éternellement...
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En 1948, un de ses amis, Arshile Gorky, peintre surréaliste arménien établi à New York, gravement malade, se suicide. Matta fut accusé d'avoir eu une relation amoureuse avec son épouse, ce qui n'a jamais été prouvé et que Matta a toujours nié. André Breton, très mal renseigné, croit Roberto Matta responsable de ce suicide et Matta est exclu du groupe des surréalistes.
Pour Matta c'était très triste : se trouver dans une ville qu'il n'aimait pas particulièrement, et voir que ses amis changeaient de trottoir lorsqu'ils l'apercevaient, devait être très difficile à vivre. Celui qui devait également souffrit beaucoup de cette situation, c'était André Breton : il adorait son ami Roberto qui avait illustré son livre Arcane 17 et qui venait du même pays que sa troisième femme, Elisa Bindhoff Claro rencontrée à New York. La complicité des deux hommes était très forte.
Mais en fait Matta n'était pas homme à rester dans un mouvement. Cela se ressent dans son œuvre qui est difficile à ranger dans une catégorie précise. Matta n'a jamais cessé d'évoluer, de changer. Après avoir peint l'inconscient, il s'est attaché à montrer ce qui se passait en dehors de l'être, dans l'univers au contraire des surréalistes qui s'attachaient davantage à la notion de métaphysique de l'individu. Longtemps, il a peint pour dénoncer ( "Les roses sont belles" sur le procès Rosenberg en 1951 / "La Question, Djamila" pour la militante algérienne torturée en 1958 / "Les Puissances du désordre" en hommage à Julian Grimau en 1964 / "Burn, Baby, Burn" en 1965 66 inspiré par les bombardements américains sur le Vietnam).
En 1959, il est réintégré au groupe des surréalistes.
ROBERTO MATTA- vers 1932 33 Sick Flesh (PHOTO NOIR ET BLANC)
ROBERTO MATTA-1934 LE CLOWN
ROBERTO MATTA-1935 SANS TITRE
ROBERTO MATTA-1936 LA FORET
ROBERTO MATTA-1936 panama
ROBERTO MATTA-1936 Wet Sheets
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