Andrea Francesco Alberto de Chirico dit Alberto Savinio à partir de 1914 (Athènes, 25 août 1891 - Rome, 5 mai 1952) est un écrivain, un peintre et un compositeur italien, et le frère cadet de Giorgio De Chirico.
Il étudie au conservatoire de sa ville natale, en s’orientant d’abord vers une carrière musicale. Suite à la mort de son père sa famille s’installe à Munich ; il y poursuit ses études de musique et s’intéresse à la philosophie allemande. N’étant pas satisfait de la carrière qu’il mène, il part à Paris en 1911, et y rencontre Picasso, Picabia, Jean Cocteau, Max Jacob, Apollinaire et beaucoup d’autres avant-gardistes.
En 1915, il rentre en Italie avec son frère, pour s’engager dans l’armée. Envoyé à Ferrara en Italie, il participe aux recherches métaphysiques de Carrà et de son frère, et écrit dans l‘importante revue “Valori Plastici”.
Dans les années 20, de retour à Paris, il se consacre entièrement à la peinture et il élabore un style tout à fait personnel, en mélangeant le thème du classicisme méditerranéen avec un certain goût pour le fantastique et une pointe d’ironie-parodie qui dévoile les paradoxes bourgeois. Il est parfois défini comme un “surréaliste méditerranéen”. Au début des années 30, il rentre définitivement en Italie et fonde la revue “Colonna”. Il se consacre entièrement à la littérature et au journalisme, sans négliger cependant, sa passion pour la peinture. Pendant la Seconde Guerre il est d’abord proche du parti fasciste, mais s’en éloigne rapidement, décidant d’adhérer à des idées plus européistes et républicaines. En 1943, il est contraint de se cacher en tant que “antifasciste”. A la fin du régime il poursuit son activité de critique culturel et reçoit prestigieux prix « Saint Vincent » pour le journalisme. Au début des années 50, il étend son talent au théâtre, en écrivant des pièces et en réalisant des scénographies pour le Maggio Fiorentino de 1952. Il s’éteint à Rome en 1952, en étant considéré comme l’un des intellectuels italiens les plus complexes et visionnaires du XX siècle.
Alberto Savinio est l'un des inspirateurs du mouvement surréaliste, notamment avec le texte dramatique Les Chants de la mi-mort 1914, cité dans l'Anthologie de l'humour noir d'André Breton (1940), où l'auteur ne manque pas de souligner l'importance des frères de Chirico pour le surréalisme :
Il étudie au conservatoire de sa ville natale, en s’orientant d’abord vers une carrière musicale. Suite à la mort de son père sa famille s’installe à Munich ; il y poursuit ses études de musique et s’intéresse à la philosophie allemande. N’étant pas satisfait de la carrière qu’il mène, il part à Paris en 1911, et y rencontre Picasso, Picabia, Jean Cocteau, Max Jacob, Apollinaire et beaucoup d’autres avant-gardistes.
En 1915, il rentre en Italie avec son frère, pour s’engager dans l’armée. Envoyé à Ferrara en Italie, il participe aux recherches métaphysiques de Carrà et de son frère, et écrit dans l‘importante revue “Valori Plastici”.
Dans les années 20, de retour à Paris, il se consacre entièrement à la peinture et il élabore un style tout à fait personnel, en mélangeant le thème du classicisme méditerranéen avec un certain goût pour le fantastique et une pointe d’ironie-parodie qui dévoile les paradoxes bourgeois. Il est parfois défini comme un “surréaliste méditerranéen”. Au début des années 30, il rentre définitivement en Italie et fonde la revue “Colonna”. Il se consacre entièrement à la littérature et au journalisme, sans négliger cependant, sa passion pour la peinture. Pendant la Seconde Guerre il est d’abord proche du parti fasciste, mais s’en éloigne rapidement, décidant d’adhérer à des idées plus européistes et républicaines. En 1943, il est contraint de se cacher en tant que “antifasciste”. A la fin du régime il poursuit son activité de critique culturel et reçoit prestigieux prix « Saint Vincent » pour le journalisme. Au début des années 50, il étend son talent au théâtre, en écrivant des pièces et en réalisant des scénographies pour le Maggio Fiorentino de 1952. Il s’éteint à Rome en 1952, en étant considéré comme l’un des intellectuels italiens les plus complexes et visionnaires du XX siècle.
Alberto Savinio est l'un des inspirateurs du mouvement surréaliste, notamment avec le texte dramatique Les Chants de la mi-mort 1914, cité dans l'Anthologie de l'humour noir d'André Breton (1940), où l'auteur ne manque pas de souligner l'importance des frères de Chirico pour le surréalisme :
« Tout le mythe moderne encore en formation s'appuie à son origine sur les deux oeuvres dans leur esprit presque indiscernables, d'Alberto Savinio et de son frère Giorgio de Chirico. »
André Breton 1966
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